THE LIFE IS FULL OF SURPRISES
with Niklaus Mikaelson
Avez-vous déjà passer une journée où vous regrettez votre existence sur cette Terre ? A vrai dire, aujourd'hui cela n'avait pas été ma journée, commençons par ce matin, je devais rejoindre Bonnie devant le lycée, on devait aller prendre un café au Grill avant de se rendre en cours, sauf qu'elle a tout annulé à la dernière minute pour me dire qu'elle était tombée malade, je ne la croyais pas vraiment, surtout qu'elle n'a pas l'habitude d'être malade, sûrement encore une histoire de magie. Je ne voulais pas m'en emmêler, j'avais assez de mes problèmes en ce moment. Je me rendais tout de même devant le lycée, je décidais d'aller m'asseoir sur un banc, j'avais encore vingt minutes devant moi à ne rien faire... Je suis vampire, j'ai la vie devant moi et je continue à aller au lycée, je m'accroche encore à mon ancienne vie d'humaine, où mon seul problème était de savoir de quel couleur j'allais prendre la robe pour le futur bal. Maintenant je n'ai plus le temps de penser à cela. Je laissais les minutes passer, regardant les passants, lorsque j'entendais la sonnerie du lycée, je fus la plus heureuse des élèves, je me levais en direction de mon cours, il s'agissait de mathématique, le cours où je suis sans doute la plus nulle au monde. Je m'installais au fond, sortant une feuille et un stylo, j'écoutais le cours rapidement, mon regard dérivait surtout dehors, la seule chose qui me réveilla, c'est mon téléphone portable qui se mit à sonner, j'avais complètement oublié de le mettre sur ce système qu'on appelle : en silencieux. C'est ma charmante professeur qui se pointa devant moi avec sa main tendue. « J'accepte vos mauvaises notes, votre inattention au cours, mais je n'accepterai pas que vous perturbiez le cours ! » Je soupirais, lui donnant mon téléphone, remarquant que l'appel était de Bonnie. Le cours me parût durer très longtemps, enfin la sonnerie se mit à retentir, je laissais tous les autres élèves partir, me dirigeant vers ma professeur. « Je peux avoir mon portable ? » Elle me regarda, me tendant la dernière copie que j'avais rendu, je constatais que ma note était affreuse. « Tu iras chercher ton portable chez le proviseur, je suis désolée, mais il faut que tu comprennes, qu'il faut te ressaisir et vite Caroline ! » Je ne pouvais pas la laisser faire ça, je ne le fais pas souvent, mais je me devais de le faire, j'eus recours à mon moyen d'hypnose, la fixant du regard, je lui demandais de me rendre mon téléphone, aussitôt elle me le donna et je partais donc de sa salle, décidant de ne pas aller au cours suivant. J'écoutais ma messagerie et Bonnie me disait qu'elle allait me rejoindre ce soir au Grill.
J'avais passé mon après-midi à faire du shopping, il fallait bien que j'occupe ma journée comme je le pouvais... Surtout que je voulais éviter de penser, tout d'abord j'avais quitté Tyler définitivement il y a quelques jours, je m'en voulais au fond de moi, car je savais que Tyler souffrait, qu'il n'était pas indifférent à notre rupture, mais ce n'est pas tout, j'avais aussi aidé les autres à monter un plan contre les Mikaelson et au final je le regrettais, Klaus, avec les autres il est cruel je ne peux pas le nier, mais avec moi, il est si différent... Je me rendais donc au Grill, j'apercevais Bonnie à une table, je me commandais un cocktail de fruits avant d'aller vers Bonnie, on discuta et elle m'expliqua qu'effectivement elle n'était pas venue, car elle travaillait sur un nouveau sort. La soirée passa rapidement, Bonnie m'annonça qu'elle devait partir, car elle commençait à être fatiguée, elle partait et moi je décidais de me rendre jusqu'au bar pour demander à la serveuse des nouvelles de Matt, je ne l'avais pas vu de la journée, il avait été présent pour moi à la mort de mon père et je n'avais pas vraiment eu le temps de le remercier, sauf que la serveuse me dit qu'il avait pris sa semaine. Je pense donc qu'il faudra que je le remercie une autre fois...
Je sortais du Grill, il faisait nuit, d'ailleurs je constatais qu'il était 23 heures, je commençais à marcher jusqu'à ma voiture, mais je fus projetée contre le sol, je n'eus même pas le temps de me relever, qu'on m'enfonça un pieu à quelques centimètres de mon coeur, j'avais bien failli mourir sur ce coup, la personne n'avait pas l'air d'en avoir terminé avec moi, elle semblait avoir plusieurs pieux, d'ailleurs elle m'enfonça un pieu au niveau du ventre, qu'elle brisa en deux pour qu'il soit plus difficile à retirer de mon corps. Je tentais de me débattre, mais cette vampire semblait plus forte que moi, cela ne pouvait qu'être un vampire plus âgé que moi, son but était de me faire souffrir, c'est certain et sûrement m'entraîner jusqu'à la mort. Je poussais un énorme cri de douleur, de la verveine ? Non, grâce à un briquet le ou aussi la vampire s'amuser à le passer vers mon cou, s'attardant quelques secondes, remontant vers mon visage. Mais subitement plus rien... Sauf qu'après ça se fût le trou noir pour moi, car mes yeux se fermèrent.

YOU FULL OF LIGHTS
with Caroline Forbes
Trois jours. Trois jours s'étaient écoulés depuis qu'elle m'avait trahi. Elle a qui pourtant je commençais à faire confiance, elle qui me faisait aspirait à un futur plus heureux, voilà qu'à son tour elle s'était jouée de moi. En un sens je la comprenais après tout puisque j'avais causé bien des douleurs et des peines parmi ses amis depuis mon retour sur ma terre natale ; mais naïf que j'étais j'avais osé imaginer qu'elle aurait pu m'apprécier autrement. Il faut croire que l'intérêt que je portais à cette jeune fille avait eu raison de mon sens aigu de l'observation. Cela faisait donc 72h que je ne l'avais plus vu, m'enfermant dans le manoir, brûlant tous les croquis la représentant, souvenirs effacés de sa personne au doux crépitement du bois enflammé. Je tâchais de ne rien laisser paraître aux yeux du reste de famille. Hélas ils étaient loin d'être aveugles, notamment mon jeune frère. « Arf Nik' par pitié cesse de te morfondre comme un jeune prétendant à qui on aurait refusé la main de sa belle ». Kol venait d'entrer dans le salon, légèrement agacé semblait-il par mon comportement de ces derniers jours. Assis sur le canapé en train de lire un vieil ouvrage de ma bibliothèque, je ne prenais même pas la peine de relever la tête avant de lui répondre sur un ton sarcastique : « Et si tu allais admirer ton reflet dans le miroir au lieu de venir me faire la morale ? ». Mais il semblait que le cadet de la tribu n'en avait que faire. « Oh aurais-je visé juste ? ». « En aucune manière ». « Dans ce cas tu ne verras pas d'inconvénients à ce que je m'amuse avec elle ? ». « Essaye et je me ferais un plaisir de t'arracher les yeux ! », finis-je par lui dire avec un ton plus menaçant tout en relevant la tête en sa direction. « Ahaha ! J'avais raison ! Bon allez pour la peine tu me dois un verre. ». « Je ne te dois rien du tout ». « Roh je t'en prie Nik', je m'ennuie ici. Rebekah est je ne sais où, Elijah joue les philosophes tourmentés à l'étage - et d'ailleurs tu commences à lui ressembler en agissant de la sorte - quant à Finn.. eh bien c'est Finn quoi ! ». Il n'était surement pas prêt à lâcher l'affaire, je le connaissais que trop bien et c'est donc après avoir laissé échapper un râlement d'agacement que je me levais pour le rejoindre. « Soit, mais ne fais plus mention de Caroline est-ce claire ? ». « Reçu 5/5 cher frère ! ».

Et voilà comment vers 23h je me rendis au seul bar de la ville accompagné de mon insupportable petit frère. La soirée promettait d'être riche en émotions. Mais contrairement à ce que je pensais Kol n'en serait pas la cause. En effet, alors que nous venions d'arriver devant le Grill, mes yeux se posèrent irrémédiablement sur le corps sans vie d'une jeune fille. Pas n'importe quelle fille d'ailleurs puisque ce n'était autre que celui de Caroline. C'est inquiet que je me penchais vers elle, priant le ciel pour qu'elle ne soit pas morte. Et là l'horreur qu'elle avait dû subir éclata devant mes yeux comme une violente gifle en plein visage. Sans perdre de temps je lui retirai les deux pieux enfoncés profondément dans sa peau, dont un avait presque failli touché son coeur. « Hum.. il semblerait que tous les vampires ne soient pas les bienvenue dans cette ville.. », laissa échapper mon cadet en se penchant sur la pauvre victime. « Ferme là Kol », lui répondis-je sans jamais lâcher la nouveau né du regard. Apparemment tirée d'affaire je préférais toutefois la ramener chez elle. J'ignorais qui avait bien pu lui faire une telle chose, je mettais un point d'honneur à le découvrir. « Où est-ce que tu vas ?!». « Désolé mais tu vas devoir aller noyer ton ennui sans moi.. ». Et c'est ainsi que je disparaissais de la vision de Kol en quelques secondes pour me retrouver finalement devant la maison de la jeune Forbes. Son corps évanoui dans mes bras, je franchis le seuil de sa porte – pouvant y entrer car ayant été invité au préalable la dernière fois – pour l'emmener directement dans sa chambre. Sa mère, le Shérif, était absent pour la soirée. Je la posai délicatement sur son lit, heureux de voir qu'elle allait s'en sortir. Car oui, malgré sa trahison je ne pouvais m'empêcher de continuer à ressentir quelque chose pour elle. C'était plus fort que moi. J'aurais pu poursuivre mon chemin en voyant qu'elle allait bien mais cela m'était impossible. Assis sur le rebord de la couchette, j'attendais donc patiemment que la vampire se réveille. J'ignorais qui avait bien pu lui faire une telle chose, toutefois je mettais un point d'honneur à le découvrir.

THE LIFE IS FULL OF SURPRISES
with Niklaus Mikaelson
Je n'ai jamais été le genre de fille à se plaindre, du moins depuis que je suis vampire, car à l'époque où je n'étais que l'innocente petite humaine, j'avais un don pour me plaindre... Cette époque était terminée, loin derrière moi. Mais quand on se lance dans une nouvelle vie, de nouveaux problèmes interviennent, je devais m'y habituer, je n'avais pas vraiment le choix de toute façon. J'avais commencé la journée en beauté et je la terminais en beauté. D'ailleurs si je n'avais pas été immortelle, la vie aurait était terminée pour moi. Je n'avais attaqué personne, je n'avais tué personne non plus, qu'avais-je fait pour que l'on me plante des pieux dans le corps et qu'on ait envie de me brûler le visage ? Ce n'était pas un chasseur, car sa force dépassait largement la mienne, une sorcière, bien sûr que non, un loup-garou ou un hybride, c'est possible, mais je restais plus sur l'hypothèse que c'était un vampire qui devait être assez âgé pour avoir une telle force. Mes yeux avaient fini par se fermer...

J'étais allongée sur mon lit, mes yeux toujours fermés, j'avais peur de les ouvrir pour découvrir qui allait être en face de moi, car si c'était ma mère je savais très bien que son visage montrerait de l'inquiétude, de la panique. Ma mère avait déjà assez de ses problèmes en ce moment. Prenant mon courage à deux mains, j'ouvrais mes yeux, ma plus grande surprise fût de découvrir le visage de Klaus, mais que faisait-il ici ? Je ne comprenais pas la situation. N'était-il pas censé ne plus vouloir me voir ? M'en vouloir de ce que je lui avais fait ? J'avais participé au plan des Salvatore afin de vaincre la famille Mikaelson et en particulier Klaus, quand ils m'avaient dit ça, je n'avais pas réellement réfléchis, j'avais accepté, mais je l'ai regretté, en particulier lorsqu'il m'a regardé avant de repartir pour sauver son frère Kol. Avant ça, à cette fameuse soirée que la famille Mikaelson avait donné, il s'était bien comporté avec moi, il m'avait offert une robe de soirée, il m'avait même laissé un dessin, il s'était confié, alors qu'il n'était pas obligé de faire tout ça. Mon visage devait certainement montrer un sentiment d'incompréhension. Je restais tout de même sur mes gardes, car qui n'aurait pas envie de tuer quelqu'un qui l'a trahi ? « Mais... qu'est-ce que tu fais ici ? » Un instant une idée m'avait frappée à la tête, et si c'était lui qui m'avait attaquée devant le Grill ? Non impossible... cette idée me sortait aussitôt de la tête, car il n'aurait pas perdu son temps à me torturer, il m'aurait directement tué, de plus il ne se serait pas caché pour le faire. Je passais l'une de mes mains sur mon visage, constatant que je n'avais plus mes blessures. Mon haut était rempli de sang, d'ailleurs j'avais faim ou soif, enfin les deux même, j'avais perdu énormément de sang à cause des pieux. Je réfléchissais un instant, essayant d'éloigner ma faim un instant de mon esprit. Si j'étais chez moi, que les pieux étaient retirés de mon corps et que Klaus était devant moi, c'était donc lui qui m'avait sauvé ? Cela ne pouvait qu'être lui de toute façon. Je me mettais en position assise, faisant une légère grimace, ressentant encore des douleurs là où les pieux avaient été enfoncés. « Je suppose que c'est toi qui m'a ramené ici ? Tu n'étais obligé, ça aurait été normal que tu me laisses là-bas, surtout après ce que je t'ai fait ! » C'était tout de même assez intriguant, il aurait très bien pu me laisser ici, puis repartir, comme ça je n'aurais jamais découvert qu'il m'avait sauvé et il n'aurait pas eu à me donner des explications. Mais une autre question me trottait en tête, pourquoi il n'avait pas profité de mon état pour m'enfoncer un dernier pieu dans le corps ? Est-ce que le moment était approprié pour lui demander ? De toute façon au point où la situation en était... « Pourquoi tu n'as pas profité de mon état pour me tuer ? » Il savait très bien que j'attendais une réponse sincère venant de sa part, j’espérais d'ailleurs en avoir un.

YOU FULL OF LIGHTS
with Caroline Forbes
Un peu plus d'une heure s'écoula alors que je restais à la regarder, la protégeant simplement de mon regard comme pour veiller sur elle. J'étais peut-être un monstre selon certains mais malgré sa trahison à mon encontre je n'aurais pu décemment la laisser à l'agonie de la sorte. Elle m'avait blessé je ne pouvais le nier et en temps normal je faisais payer cher ceux qui me tournaient le dos, tous les membres de ma famille pouvaient en être témoin. Ce n'était pas réellement ma faute, j'étais devenu comme ça avec le temps. C'est la peur d'être s'en cesse abandonné comme je l'avais été par le passé. Mikael ne m'avait jamais appris à aimer, ni à être aimé même alors comment diable après plus d'une millénaire d'existence sans aide aurais-je pu changé aussi radicalement ? C'était tout le contraire à vrai dire, me renfermant sur moi-même, causant effrois et dégoût sur mon passage. Il ne pouvait en être autrement selon moi, j'avais appris durant mon immortalité et ce jusqu'à ce jour à vivre ainsi. Et pourtant voilà que je m'attachais à une personne en particulier. Voilà que je me sentais dans l'obligation de la protéger envers et contre tout. Ce qui au début n'était qu'une simple attirance, un intérêt particulier pour cette ravissante nouveau-née c'était transformé en de véritables sentiments des plus sincères à son encontre. Mais ça bien sûr, je me refusais de me l'avouer car cela serait revenu à de la faiblesse de ma part. Du moins c'est ce que j'ai toujours cru.

Assis sur le rebord de son lit, elle finit finalement par ouvrir les yeux pour mon plus grand soulagement. Les traits de son visage se tirèrent d'un seul coup, cachant difficilement sa surprise. Stoïque, je l'écoutais parler, m'interrogeant d'abord sur ce que je faisais ici, question naturelle au vu des circonstances puis elle me demanda si je l'avais sauvé. Prenant mon courage à demain car je lui en voulais toujours quelque part de m'avoir fait ça, j'étais prêt à prendre la parole mais la blondie me coupa une fois de plus dans mon élan. « Pourquoi tu n'as pas profité de mon état pour me tuer ? ». Ravalant ma salive, je cherchais à comprendre le sens de sa question. Pensait-elle réellement que j'aurais été capable d'une chose pareille ? De terminer le travail de son agresseur alors qu'elle gisait à même le sol ? J'étais sans doute une horrible créature mais sûrement pas un lâche ou un bourreau de la sorte. Baissant les yeux l'espace d'un instant et étouffant un rire nerveux impossible à contrôler donc, je tâchais de m'en sortir. « Peut-être parce que je ne suis pas le monstre que tu crois.. ». Il m'était difficile de répondre à ce genre de questions de sa part car moi-même j'en ignorais la teneur. C'était à la fois frustrant – de par ma condition d'Originel – et étrangement plaisant de voir que rien n'était prévu, que je ne pouvais faire basculer ou non les choses en ma faveur. Pour une fois j'étais spectateur de ma propre vie et non le marionnettiste derrière les ficelles. « J'aurais pu aisément le faire en effet mais qu'aurais-je gagné au final dans cette vengeance ? De la satisfaction ?.. Il n'y aurait rien eu de plaisant à te voir mourir, Caroline. Absolument rien. », avais-je fini par rajouter d'un ton convaincu et empli d'émotions.

THE LIFE IS FULL OF SURPRISES
with Niklaus Mikaelson
J'avais ouvert mes yeux, je découvrais Klaus, attendant certainement mon réveil, je me posais tout un tas de questions, j'avais besoin de comprendre, j'étais dans l'incompréhension totale. Pourquoi la vie est-elle autant compliquée ? Je me posais cette question depuis tellement de temps, mais je pense que je ne découvrirais jamais la réponse... Mais la question qui m'importait le plus était celle de savoir pourquoi il n'avait pas profité de mon état pitoyable pour me tuer ? Car après tout, sa réaction aurait été compréhensive, je l'avais tout simplement trahis. « Peut-être parce que je ne suis pas le monstre que tu crois.. » Monstre était sans doute le bon mot à employer, car effectivement depuis qu'il était apparu à Mystic Falls, sa conduite ressemblait bien à celle d'un monstre, n'hésitant pas à faire couler le sang, tomber les têtes pour avoir ce qu'il désirait. « Ah oui ! J'ai du mal à te croire, car toutes les victimes depuis ton arrivée à Mystic Falls,, ne se comptent même plus sur les doigts de mes deux mains... » Je continuais encore et encore à être désagréable... Mais je n'avais pas pu m'empêcher, je voulais tout simplement lui montrer la réalité des choses, l'horreur, le chagrin qu'il avait causé autour de lui. « J'aurais pu aisément le faire en effet mais qu'aurais-je gagné au final dans cette vengeance ? De la satisfaction ?.. Il n'y aurait rien eu de plaisant à te voir mourir, Caroline. Absolument rien. » Je fronçais les sourcils, il marquait un point, s'il m'avait tué de cette façon tout d'abord cela aurait été bien trop simple, puis cela ne lui aurait rien apporté. J'avais été attentive au ton qu'il avait employé et cela m'avait presque convaincu. « Mais je ne me suis pas bien comportée avec toi, j'ai joué avec ta confiance tout ça dans un seul but précis, que tu meurs. » Avant j'avais envie de le voir mourir, qu'il fasse parti de mon passé, qu'avec les autres on puisse se reconstruire une nouvelle vie, éloignant nos anciens problèmes, mais est-ce que maintenant j'avais toujours envie de le voir mort ? Je m'étais posée la question des heures entières et j'en obtenais au fur et à mesure la réponse, plus je passais du temps avec lui, plus je ne désirais pas sa mort. Je le voyais autrement, j'avais l'impression que ce n'était pas le même Klaus devant moi. « Merci... enfin je veux dire merci de m'avoir amené chez moi. » Je ne l'avais pas encore remercié et je trouvais que c'était la moindre des choses. Je commençais à me lever de mon lit, j'avais réellement besoin de sang, bien que j'aurais aimé rester à parler avec Klaus plutôt que de devoir m'éclipser quelques minutes de ma chambre pour aller me chercher un verre de sang. J'avais de la chance, je savais que j'avais pu en récupérer quelques uns à l'hôpital et je les avais mise dans la réfrigérateur, d'ailleurs cela devait dégoûter ma mère à chaque fois qu'elle ouvrait le réfrigérateur en question. « Je dois aller me chercher du sang, je commence à avoir vraiment faim ! » Être torturée par la faim est vraiment horrible pour un vampire, c'est comme un humain qui serrait perdu dans le désert sans avoir bu depuis longtemps.