ana-lena katarina rostova

Amanda Seyfried
C'est le 12 janvier 1992 à Sofia en Bulgarie, que j'ai vu le jour la première fois, j'ai actuellement 24 ans ans. Je suis célibataire. Il faut que j'occupe mon temps, pour ça je suis photographe professionnelle. Tout le monde est unique, moi je suis servants of the nature.



Est-ce qu'une sorcière peut ignorer l'existence du surnaturel? Je ne pense pas. Aussi je suis au courant, et ce, depuis ma plus tendre enfance. Au début, le surnaturel n'était qu'un rêve issu de mon imagination d'enfant, mais ma mère ne m'a pas détrompée. Et j'ai eu mes pouvoirs, je les ai senti grandir en moi, peu à peu, lentement mais sûrement. D'une certaine manière, je fais parti du surnaturel parce que je suis une sorcière, et que je ne devrais pas avoir de pouvoir. Comme il ne devrait pas y avoir de vampire ou de loup-garou, mais c'est ainsi. Le surnaturel existe, et si certains ferment les yeux, c'est parce qu'ils ont peur, tout simplement.

Je suis une sorcière, je suis une humaine, je ne suis pas une meurtrière. Peut-être ai-je déjà causé involontairement la mort de plusieurs vampires ou autres bêtes du genre, mais je ne les considère pas comme des personnes. Pas vraiment. Alors, non, je n'ai jamais tué. Et j'espère ne jamais avoir à le faire. Le meurtre est quelque chose d'horrible, surtout pour une servante de la nature.

Je ne peux pas décrire qui je suis, pas vraiment. Je sais mes défauts, mais pas mes qualités. Je sais ce que l'on dit de moi, c'est ce que je vais répéter à vrai dire. On dit de moi que j'ai le sang-chaud, que je m'énerve rapidement, pourtant, cela dépend des situations, je peux être d'un calme et d'un sang-froid total parfois. J'ai peur, souvent, mais cela ne veut pas dire que je suis lâche, au contraire, j'ai tendance à être attirée par le danger, cela m'excite et j'aime les montées d'adrénalines. J'aime me sentir puissante, au summum de mes pouvoirs. Je suis cultivée, je veux dire, je sais beaucoup de chose parce que je m'y intéresse et je suis assez ouverte d'esprit. Ma mère dit que j'ai une qualité, celle de savoir écouter les gens, car je ne parle pas forcément beaucoup, ou pas de moi en tout cas. Je suis assez discrète et méfiante. Ce qui compte le plus pour moi est sans aucun doute ma famille. Sans elle, je ne suis rien. Absolument rien. Et pour eux, je peux tout faire.

C'est l'histoire de ma vie !

Ma mère a toujours détesté le fait que je sois née le 12 janvier de l'année 1992, pas parce que l'année compte d'une quelconque manière, non, c'est que je suis née juste après Noël. Tout comme mon petit frère qui a vu le jour le 4 janvier 1993, et mon père, lui, est né le 3 janvier, comme sa sœur, alors qu'ils ne sont même pas jumeaux. Elle trouve qu'elle doit faire trop de cadeaux. Mais peu importe. Je suis née à Sofia, la capitale de la Bulgarie, et pourtant, de ce pays, je ne connais absolument rien. Ma mère est anglaise, sa propre mère, ma grand-mère, étant irlandaise. Quand à mon père, malgré son nom qui sonne russe, il est anglais également, mais sa mère, elle, était bulgare. Voilà pourquoi je suis née dans ce pays. Juste parce que mes parents lui rendaient visite et que je suis arrivée trop tôt. Et la tradition est de donner un nom qui sonne russe, ou un truc du genre, donc on m'a appelé Ana-Lena. Et Katarina en deuxième prénom. La plupart des gens m’appellent simplement Lena, et ça me va très bien. Quand à mon nom de famille, disons que les américains n'arrivent pas trop à le prononcer. Durant les onze premières années de ma vie, j'ai vécu à Londres, j'aime cette ville, l'ambiance, les anglais. Elle restera sans doute longtemps gravée dans ma mémoire. Et ensuite, mon père, ingénieur de son état, à trouver un travail à San Francisco. Ma mère l'a suivi, et moi aussi. Mon petit frère également. Il s'appelle Rory en passant. Lui, a un nom bien anglais parce que ma mère, sur ce coup-là, a été catégorique, elle voulait un prénom anglais - et en plus, elle n'aime pas franchement sa belle-mère donc...- mais Rory a quand même Andréij comme second nom. Inutile de dire que ça n'a pas apaisé ma grand-mère qui a refusé de parler pendant longtemps à ma mère. Bref. J'adore San Francisco, son ambiance festive, les gens aussi. C'est génial. Il y fait le même temps qu'en Angleterre, quoi qu'il ait plus de soleil, et comme je ne supporte pas la chaleur, ça m'allait parfaitement. J'habitais juste en face de la porte de Chinatown, pratique. J'allais souvent manger aux restaurants japonais et chinois, et la nuit, mon passe temps était de prendre le dernier tramway pour faire le tour de la ville de nuit.
J'ai toujours su que j'étais une sorcière, mais sans pouvoir. Ma mère m'a appris beaucoup de sort. Elle est une sorcière également, cela lui vient de sa mère. Donc, si je suis une sorcière, c'est grâce au sang irlandais qui coule dans mes veines. Mon père sait que maman est une sorcière, au début, il se moquait d'elle. C'est un scientifique, il ne peut pas comprendre les choses qui ne s'expliquent pas mathématiquement. Puis lorsqu'il a vu ma mère lancer un sort, il a eu peur. Mais ma mère est belle, et intelligente, et mon père l'aime malgré tout. Alors il est resté. Affectueusement il l'appelle "ma sorcière bien-aimée", comme la série que je regardais quand j'étais gosse. Pitoyable. Enfin bref. Mes pouvoirs sont arrivés alors que je n'avais que seize ans. Ma mère dit que c'est jeune, mais elle était fière quand même. A ce moment-là, je ne sais pas vraiment ce que j'ai ressenti. La peur sans doute et l'excitation. Mais j'ai compris que je devenais moi-même et que je serais ce que je devais être. Alors j'ai accepté ce qui m'arrivait. Tout a été très dur au début, et à force, je m'y suis habituée.
Ma mère m'a appris à me méfier des vampires et des autres créatures. Pourtant, un jour, j'ai compris que les vampires n'étaient pas tous à mettre dans le même sac, et contre l'avis de ma mère, je suis partie. Elle l'a regrettée je crois, tout comme elle a été déçue. C'est dans cette période que j'ai arrêté mes études, j'avais fait un an à l'Université de San Francisco mais je voulais devenir photographe. J'ai réussi à vendre des clichés qui ont été exposés, et revendus. On m'a même dit d'aller à New York, et c'est ce que j'ai fait. J'ai été engagée par des magazines de mode pour prendre des photos, mais le milieu de la mode n'était pas ce qui m'intéressait. Non, une ville avait attirée mon attention. Pas mon attention de photographe, mon attention de sorcière. Je sentais qu'il se passait des choses. Je sentais que les esprits étaient agités.


Donc voilà, je suis castamere rains, j'ai horreur de parler de moi donc je vais blablater quelques lignes encore histoire de dire que j'ai écrit des choses et puis voilà x)
Sinon, très beau forum ♥