It is my family, don't touch

with Kol Mikaelson

Ca faisait des semaines que je la suivais tout en restant à distance. Si jamais elle me remarquait, elle me prendrait pour un psychopathe. Aujourd’hui, elle avait décidé de faire les boutiques et puis que je ne savais pas quoi faire, pourquoi ne pas perdre mon temps sur un banc près des boutiques de la ville. Ma paire de Ray-ban sur le nez, je marchais loin derrière elle. Elle commença par s’arrêter dans une boutique de vêtement très sexy. Avec les années qui passent, on voit bien que la mode change constamment. Cette génération aime les vêtements légers qui montrent leur peau, malheureusement pour eux, les vampires aiment ça aussi. Il est plus facile pour nous d’approcher leur jolie cou dénudé. C’est peut-être pour ça que je veux absolument la surveiller. Je la voyais fouiner dans ces tonnes de vêtement. Elle en avait pris une dizaine quand elle est partit dans la cabine d'essayage. Je pouvais entendre légèrement le son de sa voix. Elle commença par une robe de la même couleur que ses prunelles, marron. Ses cheveux en cascade, cette tenue lui allait extrement bien. Il ne lui manquerait plus qu'une paire de chaussure à talon de la même couleur et un magnique colier en argent et elle serait un reine de soirée.

Les tenues enchainaient et elle continuait à défiler dans le magasin. Sur le banc où je me trouvais, je pouvais facilement voir son reflet dans le mirroir. Elle avait quelque trait de ma soeur. Quand elle sortit, je continuais à la suivre des yeux jusqu'à ce qu'elle rentre dans la boutique de chaussure. « Elle devait avoir trois sacs de vêtement et voila qu'elle prend des chaussure... » c'est en voyant certain passant que je me suis rendu compte que je venais de penser à voix haute. Je saluais les personnes qui me regardaient puis recherchait Alexie des yeux. Elle était introuvable. « Merde où est-elle passé. » Je me levais et partit à sa recherche. Je me suis dirigé vers la boutique de chaussure, mais rien. Je continuais ma recharche que je la vis rentrer dans une librairie. Je souris et me dirigeais vers le trottoir en face de cette librairie quand j'ai percuté un homme. Regardant le sol, je ne l'avais pas remarqué. Je levais les yeux et vis cette homme, droit et distingué. « Excusez-moi, je suivais une fem... » Pourquoi je dis ça moi ?!

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« Merde où est-elle passé. » Je suivais Alexie des yeux, mais je ne la trouvais pas. Pourquoi avais-je détourné mon attention ? Si jamais il lui arrive quelque chose, je m'en voudrais toute l'éternité. Alexis aime voyager, elle a son caractère à ce que j'ai pu remarquer, mais face à un vampire affamé, elle ne ferait pas long feu. Quand j’ai finis par la retrouver, je me suis calmé. Je partis sur le trottoir opposé pour avoir une meilleure vue. Malheureusement, distrait par cette recherche, je ne regardais plus où j’allais, et je percutais un homme fort. Je me retournais vers lui et m’excusa en même temps de le dévisager. Il est mince, de taille moyenne, mais assez fort. « Excusez-moi, je suivais une fem... » Je me coupais moi-même la parole avant de finir le mot « Femme ». Cet homme va me prendre pour un psychopathe. Il me regarda un leger rictus au levre. Ses yeux se plissait comme s'il me détaillait de la tête au pied. « Ce n'est rien. Alors comme ça vous êtes un pervers qui suit les femmes... C'est fou à quel point cette ville à changer... » finit-il par me dire. Et merde, il m’avait bien écouté. Je fis comme de rien était et lui lâcha nerveusement. « Un pervers moi ?! Pas du tout, c’est un mal attendu… » Je repris mon sérieux et finis par lui répondre sèchement : « De toute façon, ça ne vous regard pas. » J’espérais qu’il allait lâcher l’affaire, continué son chemin, mais je me trompais. Je continuais ma route avant de me reposer sur un banc, en face des boutiques qu’Alexie visitait. Ma paire de Ray-Ban toujours sur le nez, je vis le jeune homme me rejoindre et s'assoir à mes côtés. Je commençais à m'enerver. Il suivait mon regard pour regarder la femme que je surveillais. « Vous êtes sourd ma parole. »

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Cet homme me suivait jusqu'au banc. On voyait qu'il aimait bien avoir des ennemis. « Ce Non, je ne suis pas sourd, bien au contraire, mon ouïe est plutôt très fine...» Normal pour un vampire. S'il n'était qu'un humain, il aurait déjà l'épaule déboité depuis que je lui ai rentré dedans accidentellement. Il commençait à dévisager Alexie qui était toujours dans la librairie. Je pouvais voir dans ses yeux brillants qu'elle pourrait être à son gout pour le diner, mais jamais je ne le laisserais s'approcher d'elle. Jamais. « Cette demoiselle est fort agréable à regarder, je comprends mieux pourquoi vous la suivez...» Ma mâchoire se contractait, mes poings se fermaient comme s'ils étaient près à frapper. Calme-toi, pensais-je. Si seulement c'était facile. Voir un vampire dévoré des yeux un membre de ma famille, je ne pouvais pas. Il regardait le ciel comme s’il ne l’avait jamais vu. Je me tournais doucement et regardais si personne ne nous écoutait. J'enlevais mes Ray-Ban et lui dit, droit dans les yeux « Si vous imaginer pouvoir un jour planter vos crocs dans son cou, je vous tue. C’est clair. » Je ne savais pas quel âge avait ce vampire, mais je m’en fichai. C’était de ma famille qu’il parlait. Une descendante de ma propre sœur. Je voyais qu'il était content de lui. Il commençait à me pousser à bout, mais je ne mentais pas. Il me fit face et sur le coup il me faisait penser à quelqu'un... Niklaus. Ce dernier m'avait raconté qu'il avait plusieurs frères et une sœur. Alors peut-être que cet homme en faisait partit. Peut-être qu'il un originel, mais ce n'est pour autant que je le laisserai faire tous ce qu'il veut. Pendant un court moment remplie de silence, nous restions là, face à face.

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« Me tuer, sérieusement? Depuis le temps que je foule cette terre, au mieux, on m'a immobilisé un petit moment, mais rien de plus...» Oui c'était surement un originel. C'était eux les premiers vampires, toutes les histoires de dracula sont que des mensonges, mais ça je le savais déjà depuis longtemps. « C'est pas parce que vous êtes un.... originel que je dois avoir peur de vous, loin de là ! » Je n'ai pas peur de Klaus, alors pourquoi aurais-je peur de lui. Je n'ai pas peur de la mort, je veux juste le bonheur à ma famille. La mâchoire toujours serré, je regardais Alexie qui fouillait toujours cette petite librairie. Petite mais bien remplie. Ce vampire continuait à détaillé Alexie de la tête au pied. Il était très calme comparer à moi. J'étais sur les nerfs et je n'arrivais pas à me calmer. Ca faisait comme le jour avant ma transformation, quand ma petite soeur s'était fait agresser dans une ruelle. J’étais tellement déchainer, hors de moi que j’ai failli tuer ces fils de ****. Oui j’utilise le vocabulaire des jeunes de cette époque, il faut bien que je m’intègre dans ce monde si diffèrent des années précédentes.

« Qui est donc cette jeune femme pour que vous la suiviez comme ça? Le vampire amoureux d'une humaine mais qui ne veut pas la blesser, c'est tellement cliché! Ne me dites pas que c'est ça, par pitié » Et voilà qu’il faisait son curieux. C’est vrai qu’Alexie est belle, mais je ne pourrais tomber amoureux d’elle étant donné qu’elle est de ma famille. Cette fois j’ai réussi à me calmer, mes poings et ma mâchoire se décontractèrent. « N’ayez crainte, je ne suis pas amoureuse d’elle. Elle fait partit de ma famille. » Les mots sortirent tout seuls. Je repenser à ma sœur, pleine de vie, au côté de sa famille. Quelque fois je regrette d’avoir demandé à cette jeune femme nommé Miss Robertson de me transformer. Elle était si triste lors de mon départ. Je n'ai pu m'empêcher de laisser tomber mes larmes le jour de son enterrement. Je repris mes esprits et fini par dire « C’est pourquoi je ne vous laisserais jamais l'approcher, quitte à mourir pour cela. »

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Cela devait faire cinq minute que cet originel m'observait avec une certaine fascination dans la lueur de ses yeux. Qu'ai-je d'aussi fascinant ? Je ne veux pas qu'un vampire ou autre être surnaturel approche Alexie. Ce qui est tout à fait normal d'après moi. Il continuait de m'observer quand je lui déclarais que cette jeune femme que je suivais faisait partit de ma famille. « Je vous comprends mieux, la famille est une chose précieuse qu'il ne faut pas négliger.» Pour une fois quelqu'un me comprenait. Mais à ce que j'ai appris sur la famille Mikaelson, ce n'est pas tellement l'amour entre eux. Après tout, Klaus a poignardé toute sa famille avant de les mettre dans leur cercueil respectif. Je me tournais légèrement vers lui après m'être assuré que la jeune femme soit occupée avec ces livres.
« Mais n'ayez crainte, ce n'est pas elle qui m'intéresse, mais plutôt vous...» A ce moment tout le monde aurait pu apercevoir sur mon visage que j'étais surpris. Pour moi ? Je n'ai absolument rien de spécial. « Comment ça moi ?! » « Les vampires de votre trempe sont plutôt rares de nos jours... .» finit-il par dire. La plupart des vampires que l'on peut croiser sont sanguinaire et ne pense qu'à eux. Moi j'ai juste gardé mon humanité, les souvenires de mon passé... « Peut-être mais ça ne fait pas de moi un vampire exceptionnel. Si on cherche bien on peut en trouver d'autre. »